Il y a quelque temps, nous avons évoqué notre partenariat avec Arenametrix. Cette nouvelle entente a pour but de nous aider à faciliter le succès des événements de nos organisateurs grâce à la valorisation de la donnée. Pour en savoir plus sur cette solution qui offre de nombreuses possibilités de communication personnalisée et de développement de la clientèle aux acteurs du secteur événementiel, nous nous sommes entretenus avec Antoine Guceski, chargé de développement Canada chez Arenametrix.
Une solution conçue spécialement pour le milieu de l’événementiel
Entreprise française, Arenametrix est née en 2013 de la passion pour la culture et le sport par ses deux fondateurs Kevin Vitoz et Ludovic Bordes. L’idée est astucieuse : proposer un outil technologique simple et agile pour aider les acteurs concernés à mieux connaître et engager leur audience grâce au potentiel des données. « À l’époque, les deux fondateurs se sont rendu compte qu’au sein des organismes culturels, il n’y avait pas de produit capable de répondre aux nouveaux enjeux de celles-ci, c’est-à-dire tout ce qui était en rapport avec la donnée et son utilisation, explique Antoine Guceski. À ce moment, tous les secteurs participaient à la transformation numérique et le secteur culturel était un peu en retrait par rapport à ça. Ils ont donc eu l’idée de proposer cet outil dédié aux acteurs du secteur culturel ».
Aujourd’hui, Arenametrix compte une trentaine d’employés qui travaillent ensemble afin de répondre aux besoins du marché français, mais aussi de l’international et d’accompagner plus de 160 structures du sport, du spectacle vivant et des lieux de visites et de loisirs. Pour cela, l’entreprise propose une plateforme simple et puissante qui regroupe les fonctionnalités de CRM (Customer Relationship Management), d’analyse des ventes et de gestion commerciale. « Ce qu’on essaye aussi de mettre de l’avant, c’est la facilité d’utilisation. On est dans un secteur qui a des enjeux spécifiques avec des équipes marketing souvent assez réduites, qui changent beaucoup et qui ne sont pas toujours sensibilisées aux nouveaux outils, dépeint le chargé de développement Canada. Il fallait un outil simple, intuitif, capable d’être pris en main facilement et sans options superflues pour un prix juste et adapté aux besoins ».
La donnée, une ressource inestimable
En rendant possibles la collecte et l’analyse de données des visiteurs, les acteurs du secteur événementiel peuvent acquérir une connaissance fine de leurs publics et ainsi développer une relation personnalisée dans un objectif de fidélisation et d’acquisition de nouveaux spectateurs. « On va capter la donnée à plusieurs niveaux : billetterie, fichier Excel éparpillés, achats en ligne, questionnaires de satisfaction, inscriptions à des infolettres, etc., détaille Antoine Guceski. Là où il va y avoir un point de contact avec le spectateur, on va être capable de capter et de centraliser l’information sur la plateforme ».
« L’idée c’est de valoriser toutes les données qu’on arrive à récupérer, de les traiter, de les croiser entre elles et de les diffuser au sein de ces organismes pour qu’ils soient plus indépendants au niveau de leurs actions. Et surtout valoriser la mine d’informations à laquelle ils pouvaient avoir accès depuis des années, affirme le représentant d’Arenametrix au Canada. Par exemple, pendant longtemps, de nombreux musées recevaient des visiteurs sans savoir si ceux-ci étaient de nouveaux visiteurs ou des personnes qui étaient déjà venues une ou plusieurs fois. Il y avait une véritable méconnaissance du public ».
Mieux connaître son public pour mieux communiquer
Une fois la donnée acquise, il devient alors possible pour les organisateurs de créer une communication privilégiée et personnalisée avec son public. « Tout se fait via la plateforme. L’organisateur va avoir sa liste de contact propre, traitée et qualifiée. La création et l’envoi des campagnes de communication par courriel se fait également sur la plateforme. Donc, l’idée, c’est de pouvoir personnaliser et adapter sa communication tout en permettant d’avoir un suivi sur toutes les actions effectuées, explique Antoine Guceski. Pour donner un exemple plus concret, si on se met à la place de quelqu’un qui reçoit une infolettre, on aimerait qu’elle soit pertinente, c’est-à-dire personnalisée selon nos goûts, plutôt que de recevoir toute la programmation d’une salle de spectacle ».
« Donc, s’il y a une bonne connaissance des habitudes d’achat et des comportements, l’organisateur sera en mesure de mieux communiquer et d’avoir une meilleure relation avec son public, continue le chargé de développement. On va également venir lier toute la partie transactionnelle à toute la partie communication. Il y a un jeu entre le suivi des ventes et les opérations de communication. Par exemple, il est possible de proposer une offre adaptée à quelqu’un qui n’est pas revenu depuis l’année dernière, etc. ». Un risque d’enfermer le spectateur dans une bulle culturelle? « L’idée c’est de pouvoir valoriser l’ensemble de son offre tout en la rendant mieux adaptée et plus précise. Parfois, il y a des lieux comme des salles de spectacles qui proposent une programmation vraiment diversifiée avec des concerts, des soirées d’humour, des spectacles de danse, etc. et donc ça permet de cibler sa communication en fonction des publics ».
Merci à Antoine Guceski d’avoir répondu à nos questions. Si vous souhaitez en savoir plus sur Arenametrix, vous pouvez visiter le site de l’entreprise ou poser vos questions directement à notre interlocuteur et expert Arenametrix au Québec à antoine.guceski@arenametrix.com.
*Cet article a été écrit en collaboration avec Arenametrix